Depuis le début de la révolution du 17 octobre, le Hezbollah a décidé de protéger le régime de tout danger auquel il pourrait être confronté. Il s’est porté volontaire pour affronter la révolution à différents niveaux, de la rhétorique de trahison et d’accusation, en passant par les tentatives de briser les places de l’intérieur en communiquant avec certains groupes de changement, jusqu’aux attaques physiques au centre-ville de Beyrouth, Tyr, Nabatiyeh et autres. Le Hezbollah voulait que ces mesures mettent fin à la présence chiite dans la révolution, la transforment d’une révolution globale en une révolution qui souffre de la perte de la composante chiite, il lui est donc facile de la frapper dans son environnement et de la présenter à ses public comme un mouvement qui le cible en premier lieu.